mardi 31 janvier 2012

Le coeur régulier d'Olivier Adam



"Personne n’a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de votre vie, ça devient juste impossible."



Résumé : "Vu de loin on ne voit rien", disait souvent Nathan. Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là "si parfaite". Le cœur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui. Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls.
Mon avis :  

Ce livre est un petit bijou, un petit chef d’œuvre et un grand coup de cœur pour moi.  Tout d'abord j'ai bien aimé qu'il y ait une alternance entre ce que raconte Sarah de son passé, de sa vie avec Nathan et de ce qu'elle ressent au Japon. J'avais l'impression de sentir le vent, l'odeur du sel et du saké, de voir les falaises et les temples. C'est dès le début du livre qu'on découvre que ces falaises sont un lieu où beaucoup de personnes se suicident, Sarah tente de comprendre pourquoi Nathan son frère avait trouvé la paix ici. Au Japon elle rencontre Natsume (un ancien flic) que l'on nomme le Sauveur, on apprend que Nathan s'était lié d'amitié avec lui. Chaque personnage est intéressant et délicat. L'écriture d'Olivier Adam est très agréable et pleine de douceur, j'ai été transporté.
Sarah retrace des épisodes de sa vie, de son enfance à son mariage en passant par le jour où elle a appris le décès de son frère. On apprend alors que Sarah et Nathan étaient très liés, une relation forte et sincère depuis leur enfance. On découvre également le mal-être de Nathan, sa colère, ses moments de tendresse alternés par des déprimes et des moments d'ivresse. C'est dans les dernières pages que Sarah réalise qu'elle a abandonné son frère et qu'elle a donc abandonné sa propre personne et son bonheur. Ce que je retiens de ce livre c'est qu'il faut toujours réapprendre à vivre après le décès d'un être cher.

mercredi 25 janvier 2012

Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet



"Il est temps de s'entendre une fois pour toutes sur cette réputation de menteurs que les gens du Nord ont faite aux Méridionaux. Il n'y a pas de menteurs dans le Midi, pas plus qu'à Marseille qu'à Nimes, qu'à Toulouse, qu'à Tarascon. L'homme du Midi ne ment pas, il se trompe. Il ne dit pas toujours la vérité, mais il croit la dire... Son mensonge à lui, ce n'est pas du mensonge, c'est une espèce de mirage..."

Résumé : A Tarascon, Tartarin raconte partout qu'il est le plus grand chasseur. Pour raconter, ça, il raconte beaucoup, et pour expliquer, ça, il explique ! Mais les gens de Tarascon, eux, voudraient bien voir des preuves de son héroïsme... Alors, à force de le dire, Tartarin de Tarascon est bien obligé de partir... en Afrique, au pays des lions !


Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce petit livre d'Alphonse Daudet ! Tartarin est un personnage naïf qui n'arrête pas de se faire berner et c'est ce qui le rend attendrissant . Au début j'ai lu ce livre sur conseil de ma grand-mère, car mes arrières-grands-parents sont nés à Tarascon. La première partie du livre se déroule à Tarascon même, on découvre que Tartarin est un chasseur (de casquette) réputé, chaque jour il est prêt à se défendre contre d'éventuelles attaques, oui mais voilà à Tarascon il ne se passe pas grand chose. Lors de son voyage en Algérie on rigole de son comportement, il veut chasser le lion , il tombe amoureux d'une Maghrébine (Baia) qui lui fait croire qu'elle ne sait pas parler un mot de français, un soi-disant ami lui vole tout son argent. Il n'y a pas de grandes actions, mais cela ne rend pas le roman ennuyeux, au contraire Tartarin m'a plu par sa naïveté et sa maladresse. De plus Daudet a une belle écriture, ce fut une lecture agréable.

mardi 24 janvier 2012

La nuit du renard de Mary Higgins Clark



Résumé : Ronald Thompson doit mourir sur la chaise électrique. Témoin terrorisé, le petit Neil a affirmé, au cours du procès, le reconnaître comme le meurtrier de sa mère. Mais Ronald a toujours clamé son innocence. À quelques heures de la sentence, l'enfant est enlevé avec une jeune journaliste amie de son père, par un déséquilibré qui se fait appeler Renard. Il les séquestre dans la gare centrale de New York. Le kidnappeur menace de faire sauter une bombe au moment précis où le condamné sera exécuté. Existe-t-il un lien entre ces deux terribles faits divers ? Un innocent va-t-il payer pour le crime d'un autre ? Une course contre la montre s'est engagée...

Mon avis : C'est le premier Higgins Clark que j'ai lu , une maman d'une amie me l'avait prêté pour me faire découvrir cet auteur. Ce policier m'avait plu, l'intrigue est très intéressante et le personnage d'Arty (le meurtrier) est très repoussant. Cependant certains petits détails m'ont énervé car ils rendaient l'histoire impossible, par exemple quand Le Renard (Arty) transporte l'enfant, Neil, dans les sous-sol de la guerre dans un sac de toile en pleines journée , comment les gens ne se rendent ils pas compte ? A part çà l'intrigue est très bien ficelée chaque personnage a son importance, on découvre que Le Renard avait été attiré par chaque femme qu'il a assassiné, et qu'il les a étranglé seulement parce que celles-ci l'avaient repoussé .. C'est un bon policier avec du suspense mais parfois je trouve que Higgins Clark va trop loin, ce qui rend ses histoires presque impossible ...

samedi 21 janvier 2012

La clinique du docteur H de Mary Higgins Clark



Résumé :  Katie DeMaio, jeune adjointe du substitut d’une petite ville du New Jersey est chargée de mener l’enquête sur la mort mystérieuse de Vangie Lewis et de celle d’Edna Burns, secrétaire du docteur Highley. Vangie était enceinte. Y a-t-il un rapport entre ces deux cas ? Le célèbre docteur Highley a la réputation de donner la possibilité à des femmes stériles d’être enceintes. Comment expliquer que Vangie, qui attendait depuis si longtemps son enfant, se soit suicidée ? Personne ne comprend jusqu’à ce que la clinique du docteur H. livre ses sinistres secrets…




Mon avis :  J'ai beaucoup aimé cette lecture . Mary Higgins Clarck a su m'intriguer dès les premières pages. Mais je trouve que vraiment le hasard fait bien les choses : En effet que Vangie soit la voisine de la soeur de Katie, que Katie elle-même soit une patiente du docteur H et qu'elle parle bien à Edna, je trouve que çà fait un peu beaucoup quand même ! Dès les premières pages on connaît le coupable, et pourtant l'intrigue reste là ! Pourquoi le docteur H fait-il çà ? Sur quoi portent ses recherches ? Mary Higgins Clark sait vraiment nous tenir en haleine jusqu'au dénouement. Mais j'ai trouvé que le docteur Highley a beaucoup trop de chance (lors du meurtre d'Edna celle-ci est ivre, le docteur Salem se trouve près d'une fenêtre il n'a qu'à le pousser, Vangie Lewis a des problèmes de couple du coup on soupçonne son mari). Mais je n'irais pas jusqu'à dire que ce roman m'a fait frissonné ou donné des sueurs, j'ai été sensible au sujet abordé mais pas plus. C'est tout de même un roman très captivant, je ne voulais pas le lâcher le soir. Je recommande ce livre à ceux qui aiment le suspense .

jeudi 19 janvier 2012

Le couturier de la mort de Brigitte Aubert


Résumé : Côte d'Azur. Eté 2000. L'agent de police Marcel Blanc et l'équipe ringarde du Capitaine Jeanneaux, dit Jean-Jean, tentent vaguement - le ciel bleu, la mer et le soleil n'incitent guère à faire du zèle - de mettre un peu d'ordre dans la pagaille estivale. Malheureusement pour eux, c'est juste le moment choisi par le Couturier de la mort pour se mettre au travail et jeter dans une poubelle un cadavre pas comme les autres : tête de jeune femme, tronc d'homme adulte, bras de vieillard.
Pour inaugurer cette série inédite, Brigitte Aubert porte l'humour à son apogée afin de mieux nous plonger dans les affres de l'abomination

Mon avis : Cette lecture date de cet été et elle m'avait moyennement plu . Au début je me suis demandée comment l'auteur avait pu avoir des idées aussi morbides... Assembler le corps de plusieurs cadavres c'est juste impensable ! Et pourtant c'est bien l'enquête sur laquelle Jean-Jean travaille. Les crimes sont glauques, si je me souviens bien a un moment il y a un corps d'obèse assembler a celui-ci d'une enfant (?) et il y a même une histoire avec un chien.. Bref l'assassin est vraiment surprenant, mais dans le mauvais sens du terme, il va même jusqu'à mordre des morceaux des cadavres. Quand j'ai découvert qui était l'assassin (nommé "le petite homme") je me suis dit "Bon OK mais pourquoi fait-il çà ? " et  la réponse est plutôt moyenne çà m'a déçue , l'auteur ne s'est pas trop foulée.. De plus ce roman se lit très vite car l'écriture est très saccadée et pauvre en détails. Si vous aimez le glauque vous ne serez pas déçu, mais soyons clair on peut faire du glauque et avoir une belle écriture et des personnages intéressants et là ce n'est pas vraiment le cas...

lundi 16 janvier 2012

Inconnu à cette adresse de Kathrine Kressmann Taylor





Résumé : Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.


Mon avis : Cette courte nouvelle est renversante. L'auteur a écrit ce roman un an avant que la Seconde guerre mondiale n'éclate et a su montrer à quel point les gens pouvaient suivre une idéologie. Martin l'allemand et Max le Juif Américain étaient pourtant liés comme deux frères, mais le retour de Martin dans son pays natal a changé bien des choses. Celui-ci commence a être endoctriné par le nazisme et suit de près l'ascension d'Hitler. De son côté Max s'inquiète pour sa sœur qui est à Vienne, il craint que celle-ci soit arrêtée par les SS. A aucun moment Martin ne va essayer d'aider Griselle (la sœur de Max) car l'antisémitisme a gagné sur l'amitié. Quand il apprend que sa sœur est morte, et que Martin n'a rien fait pour éviter cela, Max commence alors a envoyé des lettres sans queue ni tête à son "ancien ami" jusqu'au jour ou sa lettre reviendra chez lui avec comme tampon "Inconnu à cette adresse". C'est un roman court mais efficace, j'ai beaucoup aimé le style clair, net et précis, je comprend mieux pourquoi énormément de professeurs conseille ce livre à leurs élèves. Je le conseillent vivement, en plus il ne prend même pas une heure :) .

Les Révoltés de la Bounty de Jules Verne

Auteur :Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français, dont une grande partie de l'œuvre est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation).


Résumé :En décembre 1787, la Bounty quitte l'Angleterre sous le commandement du capitaine William Bligh, un homme cruel et colérique. Le navire fait voile vers Tahiti lorsque éclate une mutinerie menée par son second, Fletcher Christian... Respirez l'air du large et embarquez sous les ordres du capitaine Verne pour une aventure devenue légendaire !


Mon avis :
J'ai moyennement apprécié cette lecture, elle m'a semblé presque longue alors que le nombre de pages est totalement ridicule. C'est le premier livre de Jules Verne que je lis (honte à moi ?), j'ai bien aimé le style d'écriture mais moins l'histoire. Il faut savoir que ce récit est basé sur des annales maritimes britanniques que beaucoup d'auteurs ont repris à leur façon dans leur livre. Ici on ne sait pas pourquoi les marins se rebellent contre leur capitaine William Bligh, et çà m'a un peu dérangé car je pense que ça aurait fait un petit plus pour cette lecture. Mais bon il est vrai que ça développe notre imagination ... Le thème de la mutinerie est évidemment la clé de cette nouvelle. Le commandant et une partie de l'équipage sont abandonnés en pleine mer avec quelques provisions  et se retrouvent sur une petit île, on suit alors leur histoire. D'un autre côté on découvre que les mutins fondent une colonie sur une île (Tahitiens & Anglais) et qu'avec les années ils ont peuplés celle-ci. Voilà pas tellement de rebondissements, une aventure du XVIII siècle ... Ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais je retenterais quand même ce style de lecture je suis sure qu'il y a de belles surprises !

Le joueur d'échec de Stefan Zweig


Auteur : Né en 1881, issu de la haute bourgeoisie juive, plongé au coeur du bouillonnement culturel viennois, Stefan Zweig s'éprend dès sa jeunesse d'art et surtout de littérature. Il est aujourd'hui connu pour ses nouvelles (Amok, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme). Influencées par les théories de Sigmund Freud (dont il était l'ami) elles témoignent, avec modernité et acuité, d'un souci d'analyse de l'âme et du psychisme de ses personnages, et mettent l'accent sur l'hypocrisie que la morale sociale induit dans le comportement humain.

Résumé : "Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance."


Mon avis : Mirko Czentovic est le champion du monde des échecs, le narrateur découvre que ce champion est sur le même bateau que lui en destination de Buenos Aires et tente de l'approcher. Grâce à Mac Connor il arrive à attirer l'attention de Czentovic et à jouer une partie d'échecs contre lui. Mais alors que Mirko était sur le point de gagner la partie, un mystèrieux homme, nommé Mr B. , interrompt Mac Connor dans son jeu, lui permettant ainsi de ne pas perdre la partie mais de la finir à égalité. Dans ce court roman, Zweig décrit la folie liée à la passion des échecs. Ce Mr B. a en effet appris à jouer aux échecs d'une manière très particulière :  il a appris à jouer dans sa tête lorsqu'il était prisonnier des nazis et ,chose remarquable (ou folle ?), il jouait contre lui-même . C'est mon premier livre de Zweig, et je ne suis pas déçue, cette nouvelle se lit très rapidement (en une soirée pour moi), l'écriture est simple mais tellement jolie. L'auteur retrace l'atrocité de l'enfermement qu'enduraient les prisonniers des nazis et nous fait découvrir qu'un rien peut nous sauver ... sauf si ce rien ce transforme en une "nécessité" et nous fait devenir fou. Est-ce réellement les échecs qui a libéré Mr B.  ou est-ce le contraire ?
Ce roman est peut-être très court mais c'est une œuvre autant sur le plan littéraire que psychologique. 

lundi 9 janvier 2012

Je l'aimais d'Anna Gavalda


Auteur : Anna Gavalda est une femme de lettres française, née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt. Trois de ses livres sont devenus des best-sellers : Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part s'est vendu à 1 885 000 exemplaires, Je l'aimais à 1 259 000 exemplaires et Ensemble c'est tout à 2 040 000 exemplaires. Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury pour le du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.

Résumé : A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.



Mon avis : Je n'ai pas été fan, mais tout de même bien aimé ce livre. Le personnage de Pierre, le beau-père de Chloé, m'a beaucoup plu et derrière sa façade d'homme dur et austère on apprend que celui-ci a sacrifié sa véritable histoire d'amour pour ne pas blesser sa femme. On découvre alors l'histoire de Pierre et Mathilde (le véritable amour de sa vie) et que celui-ci aurait pu mener une vie plus heureuse. Ce roman se lit très rapidement, car Gavalda a un style très beau et simple, j'étais entraînée au fil des pages . Au début on déteste presque le personnage d'Adrien qui a abandonner sa femme et ses deux filles mais en fermant ce livre on se dit qu'il n'a pas reproduit la même erreur que son père et a su ne pas être lâche en restant avec Chloé alors qu'il n'y avait plus d'étincelles entre eux deux. Anna Gavalda traite l'Amour et la séparation avec simplicité ce qui fait de ce livre une histoire à lire avec plaisir .



Histoire extraordinaires d'Edgar Allan Poe

Auteur : Edgar Poe (Boston, 19 janvier 1809 - Baltimore, 7 octobre 1849) est un auteur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain. Connu surtout pour ses contes, il a donné à la nouvelle ses lettres de noblesse et est considéré comme l’inventeur du roman policier. Nombre de ses récits préfigurent les genres de la science-fiction et du fantastique.

Résumé : "Edgar Poe aime à agiter ses figures sur des fonds violâtres et verdâtres où se révèlent la phosphorescence de la pourriture et la senteur de l'orage." Baudelaire


Mon avis :
Je n'ai pas accroché du tout, pourtant je pensais que j'allais adorer le style de Poe mais ce fût une déception. J'ai pourtant un esprit très scientifique, mais les nouvelles ne m'ont pas emballée. Le vocabulaire était un peu trop compliqué pour moi à certain moment, j'étais donc obligé de faire ma lecture avec un dictionnaire à côté de moi.. Pourtant çà avait plutôt bien commencé , deux nouvelles m'ont beaucoup plu Le scarabée d'or et Double assassinat dans le rue Morgue plus particulièrement. Ces nouvelles devaient sûrement fasciner les gens il y a quelques siècles mais pour une lecture actuelle le terme "extraordinaire" est beaucoup moins à pro prié. Les deux nouvelles qui se déroulent dans un ballon ne m'ont pas du tout intéressé, il y avait trop de descriptions et de termes compliqués pour au final une intrigue plutôt médiocre. Je me suis donc ennuyée et j'ai sauté la nouvelle Aventure d'un certain Hans Pfall . J'ai survolé les histoires sur le magnétisme, je ne comprenais pas ce que je lisais car je ne rentrais pas dans les histoires, et au final même si j'ai lu toutes les nouvelles je ne me souviens même pas des dernières si ce n'est qu'elles traitaient de la mort de femmes. Bref je pense que ces histoires étaient très appréciées au XIX siècle mais aujourd'hui elles sont beaucoup moins intéressantes. 

dimanche 8 janvier 2012

Une mémoire d'éléphant d'Agatha Christie

Auteur : Agatha Christie (1891–1976) est celle que l'on surnomma la « reine du crime ». Elle est l'auteur de 80 livres, dont une bonne part de romans et de nouvelles. Elle est révélée au public par son premier roman Une mystérieuses affaire de Styles (1920), dans lequel elle introduit pour la première fois son célèbre Hercule Poirot. Elle est célèbre pour être la créatrice d'Hercule Poirot donc, ce petit détective Belge aux étrange manies et qui ne manque jamais de résoudre un crime, ainsi que Miss Marple, vieille dame adepte du tricot et qui grâce sa connaissance la nature humaine ne manque jamais de découvrir le coupable.



Résumé : Jamais une querelle, pas une seule incartade...Les Ravenscroft filaient le parfait amour. Si on ajoutait à cela une excellente réputation et une situation financière confortable, on pouvait en déduire qu'ils étaient de ceux qui meurent dans leur lit. Et non d'une balle dans la peau. Double suicide, a conclu la police, sans trop y croire. Une fin singulière pour un couple uni et paisible... Mais qu'envisager d'autre ? Un double assassinat ? Un meurtre suivi de suicide ? Guère plus plausible.
Alors ? Alors, Hercule Poirot a horreur des histoires inachevées. Et même si le début de celle-ci remonte très loin dans le passé, il en connaîtra le fin mot... Comme d'habitude.





Mon avis : Bon, ce n'est pas un secret, j'adore les romans policiers et surtout j'adore Agatha Christie, j'ai une soixantaine de ces livres dans ma bibliothèque, et "Une mémoire d'éléphant" m'a beaucoup plu. J'ai lu le roman en deux soirs et  je me rappelle encore de qui est l'assassin alors que cette lecture commence à dater preuve que j'avais bien aimé ce policier. Ici on retrouve Hercule Poirot, toujours avec sa petit moustache et son accent belge, aider son amie Mrs Oliver (une romancière) à élucider une histoire de "double suicide" qui s'est déroulé voilà déjà quelques années dans sa famille .. Il y a beaucoup de retours en arrière qui peuvent ennuyer certains lecteurs, mais ils ne sont là que pour nous aider à découvrir l'assassin, et pour une fois je suis arrivée à trouver la solution de ce mystère avant qu'elle ne soit dévoilée par Hercule Poirot. Bref je n'ai pas été déçue, ce fut une lecture agréable, il faut bien évidemment aimé le style Christie et les énigmes rocambolesques. 
"Spoiler"On découvre finalement que toute cette histoire n'est qu'une preuve d'amour, que le mari se suicide pour retrouver sa femme morte plusieurs semaines auparavant et que la femme retrouvait en haut de la falaise à côté de Mr Ravenscroft est en réalité la sœur jumelle de Mme Ravenscroft.  "Spoiler". Ma foi histoire rocambolesque mais c'est du Christie tout craché et j'adore çà !

Et si c'était vrai... suivi de Vous revoir de Marc Lévy



Auteur :  Auteur de romans populaires, Marc Lévy ne quitte pas le classement des meilleures ventes depuis le débuts des années 2000. Aimant raconter des histoires, Marc Levy se met à l'écriture en amateur. Finalement, il décide d'envoyer son manuscrit à plusieurs éditeurs et ce sont les éditions Robert Laffont qui le contacteront. Son premier roman 'Et si c'était vrai ...' est très bien accueilli par le public et adapté au cinéma en 2005. Depuis, il se consacre à l'écriture et emmène le lecteur dans son univers où tout est possible. 'La Prochaine Fois' paraît en février 2005. En janvier 2006, les ventes de ses cinq livres, toutes éditions et langues confondues, ont dépassé les dix millions d'exemplaires. Ses romans, 'Mes amis, mes amours' et 'Toutes ses choses qu'on ne s'est pas dites' sont venus confirmer cet engouement pour cet auteur.


Résumé:  Lauren est dans le coma, c'est indéniable. Mais elle est aussi dans le placard d'Arthur, un peu comme un fantôme, cela est tout aussi indéniable... Arthur, en tout cas, est bien obligé de l'admettre : il la voit, l'entend, la comprend et finit même par l'aimer. Mais que peut-on espérer d'un fantôme que l'on est le seul à distinguer ? On ne tombe pas amoureux d'un mirage, on ne force pas son meilleur ami à dérober une ambulance pour kidnapper un corps dans le coma, on ne ment pas à la police pour sauver une ombre, et pourtant... Marc Lévy signe ici un premier roman particulièrement grisant, qui s'amuse du lecteur et de ses certitudes, toujours avec légèreté : comme Arthur, on se laisse prendre au jeu de Lauren, et comme lui, on finit par se dire, entre deux rebondissements : Et si c'était vrai....


Mon avis :
« Nous avons vécu le début d’une histoire, elle était comme une promesse que la vie n’a pas tenue; moi je tiens toujours mes promesses. » – Arthur


Cette histoire a réellement un sens pour moi, beaucoup de gens critiquent  le style de Lévy ou encore de Musso, et parlent de ce roman comme "bien pour passer le temps" , personnellement je suis restée accroché aux pages et j'ai du vite piqué "Vous revoir" à ma soeur pour connaitre la suite de "Et si c'était vrai". J'ai trouvé les personnages attachants, j'avais de la peine pour Lauren, j'espérais qu'Arthur trouve une solution, et je me persuadais que leur histoire d'amour pouvait marcher. On découvre tout ce qu'Arthur est prêt à faire par amour et çà nous touche. Même si l'histoire parait complètement irréaliste elle est marquante. La seconde partie "Vous revoir" m'a un peu moins marqué que la première mais m'a quand même beaucoup plu. C'était un vrai plaisir de retrouver ces personnages, et tout comme le premier tome j'ai dévoré le second  en un peu plus d'une journée. En conclusion cette histoire d'amour est à la fois tragique et magique où l'amour irréel et impossible se transforme en conte de fée. Il faut croire en l'amour, car l'amour croit toujours en nous . 

Twilight Tome 1 : Fascination de Stephenie Meyer


Auteur : Stephenie Meyer est une romancière américaine. Elle est l'auteur de Twilight, qui raconte la relation d'une humaine et d'un vampire. Il s'est vendu plus de 100 millions d'exemplaires de Twilight dans 50 pays, et plus de 8,5 millions d'exemplaires uniquement aux États-Unis. Meyer a été classée 49e sur la liste des 100 personnes les plus influentes du Time Magazine en 2008.

Résumé : Bella, 17 ans, vient s’installer à Forks, Washington, chez son père suite au remariage de sa mère.Elle n’imagine pas qu’elle fera dans cette petite ville paumée des États-Unis la rencontre qui va changer sa vie. Elle va rencontrer Edward Cullen, un adolescent de 17 ans, loin d’être comme les autres, dont elle va tomber éperdument amoureuse. Mais cet amour qui semble naître sous les meilleures auspices ne serait-il pas maudit dès le départ ? Quel secret cache Edward, secret qui risque bien de mettre la vie de Bella en danger…

Mon avis :
Je l'ai fait ! Je l'ai lu ! Le premier tome de cette saga dont j'ai tant entendu parler ! Je pensais ne pas apprécier, mais au contraire j'ai plutôt bien aimé . Je suis juste déçue de ne pas l'avoir lu avant de regarder les films. Cependant j'ai trouvé que le livre a été très bien adapté sur grand écran, on retrouve vraiment le caractère des personnages ce que j'ai beaucoup aimé. Je ne suis généralement  pas fan d'histoire d'amour, encore moins d'histoire de vampires, mais ce livre m'a conquise... Evidemment ce n'est pas de la grande littérature, d'après ce que j'ai lu sur plusieurs critiques cela serait dû à une traduction plutôt médiocre, mais justement cette écriture plutôt "simple" rend le livre léger et rapide à lire. Si j'avais une quinzaine d'années je serais surement tombée amoureuse d'Edward en même temps que Bella, mais c'est tout de même une histoire trop fleur bleue, le personnage de Bella m'agaçait même par moment.. je la trouvais sans énergie et parfois "stupide" comme quand elle oublie de respirer quand elle embrasse Edward. En résumé il y a des points positifs et négatifs dans ce livre, le genre littéraire ne m'attire pas spécialement mais l'histoire est correcte. Je pense que je lirai les autres tomes avec plaisir.

lundi 2 janvier 2012

La part de l'autre d'Eric-Emmanuel Schmitt




Auteur : Éric-Emmanuel Schmitt est un dramaturge, nouvelliste, romancier et réalisateur franco-belge. Il est né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans le département du Rhône (France).Schmitt enseigne un an au lycée militaire de Saint-Cyr pendant son service militaire, puis trois ans à Cherbourg et à l'université de Chambéry.Schmitt est un des auteurs francophones contemporains les plus lus et les plus représentés au monde. Il a été traduit en 40 langues et joué dans plus de 50 pays.

Résumé : 8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde..."



Mon avis : 

Je me souviens très bien de ce livre alors que j'ai du le lire en première (je suis en bac+2), preuve que je l'avais totalement adoré. Le fait de lire la vraie histoire d'Hitler et donc de développer mes connaissances et en parallèle de découvrir ce qu'aurait pu devenir ce personnage m'a beaucoup plu. Eric Emmanuel Schmitt a un style très accessible, j'avais peur d'avoir à faire à un roman trop compliqué et trop "historique" (quand nous étions dans les parties sur le vrai Hitler) mais au final pas du tout, E-E. Schmitt a une très belle plume, et les 500 pages se lisent très vite. On se surprend à apprécier ce personnage s'il avait été accepté à l'École des beaux-arts, et on méprise la vraie personne que nous connaissons. C'est un roman très audacieux, qui m'a permis de réfléchir, d'apprendre des choses et de me dire que dans la vie un simple événement peut tout chambouler. 

dimanche 1 janvier 2012

Deux petits pas sur le sable mouillé d'Anne-Dauphine Julliand

(2010)

Auteur : Après des études de journalisme, Anne-Dauphine Julliand travaille en presse quotidienne, puis en presse spécialisée. Mère de quatre enfants, est l'auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé où elle raconte la maladie de sa fille Thaïs, morte à 3 ans.

Résumé : L'histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur. Après une série d'examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d'une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste plus que quelques mois à vivre...

Mon avis : 

Ce livre est un chef-d'oeuvre, un hymne à l'amour. Sans mots, un témoignage bouleversant sur une maladie orpheline . J'ai longtemps hésité à lire ce livre, car j'ai moi même une nièce très malade qui est en fin de vie, et j'étais donc très sensible au thème abordé. Je suis ébahie par le courage de cette famille, je me retenais pour ne pas pleurer comme une madeleine à chaque page. Anne-Dauphine Julliand nous a ouvert les portes de son intimité, ici la maladie est un sujet abordé avec délicatesse et sensibilité. J'ai lu le livre en une soirée pratiquement, je n'arrivais pas à m'arrêter, la petite Thaïs m'a émue. Malgré la fatalité de la maladie on sentait la joie de vivre de la famille. Je crois que ce roman donne une gifle à tout ceux qui le lisent, et qu'avant de se lancer dans cette lecture, il faut se préparer à rentrer dans la vie de gens qui menaient une vie comme nous jusqu'à qu'ils apprennent que leur fille était condamnée par la maladie ....