Affichage des articles dont le libellé est Lecture Classique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Lecture Classique. Afficher tous les articles

samedi 4 février 2012

Le confusion des sentiments de Stefan Zweig






Résumé : Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. A dix-neuf ans, il a été fascine par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide. Freud a salué la finesse et la vérité avec laquelle l'auteur d'Amok et du Joueur d'Echecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet. Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvres du grand écrivain autrichien.

Mon avis : 

Un premier coup de coeur pour le mois de février. Une très belle découverte, comme dans  Le joueur d'échecs Zweig a su me transporter. Je trouve son écriture très belle et troublante. Dans cette nouvelle on découvre Roland, jeune de 19 ans dont le seul intérêt, au début du livre, est de conquérir les femmes. Mais son père voit sa d'un mauvais oeil et le fait placer dans une Université dans une petite ville d'Allemagne. C'est là-bas qu'il fait la découverte d'un professeur de philologie (étude de la linguistique historique) passionné de Shakespeare. La confusion des sentiments est un titre qui donne tout un sens à ce roman, en effet, Zweig décrit d'une façon intense, l'affection du professeur en vers Roland puis le repoussement. L'amour et la haine. On ressent chaque sentiment de Roland, que ce soit quand il commence à se passionner pour la littérature ou quand il se rapproche de son professeur. Ce livre nous transporte dans l'amour de la lecture, mais aussi dans la tendresse entre deux hommes troublés par leurs sentiments. Ce livre est un chef d'oeuvre. A lire et à relire simplement pour la beauté du texte de Zweig . 

mercredi 25 janvier 2012

Tartarin de Tarascon d'Alphonse Daudet



"Il est temps de s'entendre une fois pour toutes sur cette réputation de menteurs que les gens du Nord ont faite aux Méridionaux. Il n'y a pas de menteurs dans le Midi, pas plus qu'à Marseille qu'à Nimes, qu'à Toulouse, qu'à Tarascon. L'homme du Midi ne ment pas, il se trompe. Il ne dit pas toujours la vérité, mais il croit la dire... Son mensonge à lui, ce n'est pas du mensonge, c'est une espèce de mirage..."

Résumé : A Tarascon, Tartarin raconte partout qu'il est le plus grand chasseur. Pour raconter, ça, il raconte beaucoup, et pour expliquer, ça, il explique ! Mais les gens de Tarascon, eux, voudraient bien voir des preuves de son héroïsme... Alors, à force de le dire, Tartarin de Tarascon est bien obligé de partir... en Afrique, au pays des lions !


Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce petit livre d'Alphonse Daudet ! Tartarin est un personnage naïf qui n'arrête pas de se faire berner et c'est ce qui le rend attendrissant . Au début j'ai lu ce livre sur conseil de ma grand-mère, car mes arrières-grands-parents sont nés à Tarascon. La première partie du livre se déroule à Tarascon même, on découvre que Tartarin est un chasseur (de casquette) réputé, chaque jour il est prêt à se défendre contre d'éventuelles attaques, oui mais voilà à Tarascon il ne se passe pas grand chose. Lors de son voyage en Algérie on rigole de son comportement, il veut chasser le lion , il tombe amoureux d'une Maghrébine (Baia) qui lui fait croire qu'elle ne sait pas parler un mot de français, un soi-disant ami lui vole tout son argent. Il n'y a pas de grandes actions, mais cela ne rend pas le roman ennuyeux, au contraire Tartarin m'a plu par sa naïveté et sa maladresse. De plus Daudet a une belle écriture, ce fut une lecture agréable.

lundi 16 janvier 2012

Les Révoltés de la Bounty de Jules Verne

Auteur :Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français, dont une grande partie de l'œuvre est consacrée à des romans d'aventures et de science-fiction (ou d'anticipation).


Résumé :En décembre 1787, la Bounty quitte l'Angleterre sous le commandement du capitaine William Bligh, un homme cruel et colérique. Le navire fait voile vers Tahiti lorsque éclate une mutinerie menée par son second, Fletcher Christian... Respirez l'air du large et embarquez sous les ordres du capitaine Verne pour une aventure devenue légendaire !


Mon avis :
J'ai moyennement apprécié cette lecture, elle m'a semblé presque longue alors que le nombre de pages est totalement ridicule. C'est le premier livre de Jules Verne que je lis (honte à moi ?), j'ai bien aimé le style d'écriture mais moins l'histoire. Il faut savoir que ce récit est basé sur des annales maritimes britanniques que beaucoup d'auteurs ont repris à leur façon dans leur livre. Ici on ne sait pas pourquoi les marins se rebellent contre leur capitaine William Bligh, et çà m'a un peu dérangé car je pense que ça aurait fait un petit plus pour cette lecture. Mais bon il est vrai que ça développe notre imagination ... Le thème de la mutinerie est évidemment la clé de cette nouvelle. Le commandant et une partie de l'équipage sont abandonnés en pleine mer avec quelques provisions  et se retrouvent sur une petit île, on suit alors leur histoire. D'un autre côté on découvre que les mutins fondent une colonie sur une île (Tahitiens & Anglais) et qu'avec les années ils ont peuplés celle-ci. Voilà pas tellement de rebondissements, une aventure du XVIII siècle ... Ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais je retenterais quand même ce style de lecture je suis sure qu'il y a de belles surprises !

Le joueur d'échec de Stefan Zweig


Auteur : Né en 1881, issu de la haute bourgeoisie juive, plongé au coeur du bouillonnement culturel viennois, Stefan Zweig s'éprend dès sa jeunesse d'art et surtout de littérature. Il est aujourd'hui connu pour ses nouvelles (Amok, La Confusion des sentiments, Le Joueur d'échecs, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme). Influencées par les théories de Sigmund Freud (dont il était l'ami) elles témoignent, avec modernité et acuité, d'un souci d'analyse de l'âme et du psychisme de ses personnages, et mettent l'accent sur l'hypocrisie que la morale sociale induit dans le comportement humain.

Résumé : "Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance."


Mon avis : Mirko Czentovic est le champion du monde des échecs, le narrateur découvre que ce champion est sur le même bateau que lui en destination de Buenos Aires et tente de l'approcher. Grâce à Mac Connor il arrive à attirer l'attention de Czentovic et à jouer une partie d'échecs contre lui. Mais alors que Mirko était sur le point de gagner la partie, un mystèrieux homme, nommé Mr B. , interrompt Mac Connor dans son jeu, lui permettant ainsi de ne pas perdre la partie mais de la finir à égalité. Dans ce court roman, Zweig décrit la folie liée à la passion des échecs. Ce Mr B. a en effet appris à jouer aux échecs d'une manière très particulière :  il a appris à jouer dans sa tête lorsqu'il était prisonnier des nazis et ,chose remarquable (ou folle ?), il jouait contre lui-même . C'est mon premier livre de Zweig, et je ne suis pas déçue, cette nouvelle se lit très rapidement (en une soirée pour moi), l'écriture est simple mais tellement jolie. L'auteur retrace l'atrocité de l'enfermement qu'enduraient les prisonniers des nazis et nous fait découvrir qu'un rien peut nous sauver ... sauf si ce rien ce transforme en une "nécessité" et nous fait devenir fou. Est-ce réellement les échecs qui a libéré Mr B.  ou est-ce le contraire ?
Ce roman est peut-être très court mais c'est une œuvre autant sur le plan littéraire que psychologique. 

lundi 9 janvier 2012

Histoire extraordinaires d'Edgar Allan Poe

Auteur : Edgar Poe (Boston, 19 janvier 1809 - Baltimore, 7 octobre 1849) est un auteur américain, ainsi que l'une des principales figures du romantisme américain. Connu surtout pour ses contes, il a donné à la nouvelle ses lettres de noblesse et est considéré comme l’inventeur du roman policier. Nombre de ses récits préfigurent les genres de la science-fiction et du fantastique.

Résumé : "Edgar Poe aime à agiter ses figures sur des fonds violâtres et verdâtres où se révèlent la phosphorescence de la pourriture et la senteur de l'orage." Baudelaire


Mon avis :
Je n'ai pas accroché du tout, pourtant je pensais que j'allais adorer le style de Poe mais ce fût une déception. J'ai pourtant un esprit très scientifique, mais les nouvelles ne m'ont pas emballée. Le vocabulaire était un peu trop compliqué pour moi à certain moment, j'étais donc obligé de faire ma lecture avec un dictionnaire à côté de moi.. Pourtant çà avait plutôt bien commencé , deux nouvelles m'ont beaucoup plu Le scarabée d'or et Double assassinat dans le rue Morgue plus particulièrement. Ces nouvelles devaient sûrement fasciner les gens il y a quelques siècles mais pour une lecture actuelle le terme "extraordinaire" est beaucoup moins à pro prié. Les deux nouvelles qui se déroulent dans un ballon ne m'ont pas du tout intéressé, il y avait trop de descriptions et de termes compliqués pour au final une intrigue plutôt médiocre. Je me suis donc ennuyée et j'ai sauté la nouvelle Aventure d'un certain Hans Pfall . J'ai survolé les histoires sur le magnétisme, je ne comprenais pas ce que je lisais car je ne rentrais pas dans les histoires, et au final même si j'ai lu toutes les nouvelles je ne me souviens même pas des dernières si ce n'est qu'elles traitaient de la mort de femmes. Bref je pense que ces histoires étaient très appréciées au XIX siècle mais aujourd'hui elles sont beaucoup moins intéressantes.